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Une vie dédiée à la haute vitesse

Michel Rougerie, Freddy Spencer, Norifumi Abe, Christian Sarron, Niall Mackenzie, Jean-Philippe Ruggia, Loris Baz, Jean-Michel Bayle et plus récemment Lucas Mahia… nombreux sont les pilotes avec lesquels Martial Garcia a collaboré. Voici en effet plus de 40 ans que Martial oeuvre au plus haut niveau de la vitesse. En tant que mécanicien, ingénieur de piste, motoriste ou team manager, il a contribué a plusieurs titres de champion du monde en endurance avec Kawasaki, en Superbike et en Grand Prix avec Yamaha.

Martial Garcia a débuté dans l’univers de la compétition à l’époque du Continental Circus, une ère où les pilotes de Grands Prix risquaient leur vie à chaque seconde, où les mécaniciens « d’usine » travaillaient dans l’herbe et les équipes traversaient l’Europe en camionnette pour courir de l’autre côté du rideau de fer, sans certitude d’être engagé, bref, où la démerde régnait en maître. Tous les acteurs du Continental Circus ont été profondément marqués par cette période ou la vie et la mort se côtoyaient dans une intensité furieuse. Martial est de ceux là, toujours focalisé sur la nouvelle technologie qui gagne le dizième de seconde, et dans la combine qui permet de réaliser des choses qui paraissent en premier abord impossibles… C’est probablement ce qui l’a amené en 1994 à créer MG Competition, son entreprise qui a oeuvré pour Yamaha Motor France et Yamaha Japon, avec deux victoires au Bol d’Or, des titres français et européens. Les motos sorties de ses ateliers ont toujours été extrêmement performantes ; même quand elles ne gagnaient pas, elles avaient souvent la meilleure vitesse de pointe, critère important pour un motoriste.

Ce qui j’apprécie chez Martial, c’est son éternelle jeunesse dès qu’il s’agit de motos de course. Aujourd’hui à 70 ans, consultant pour une équipe en Endurance mondiale, il continue d’arpenter les circuits avec passion, et je sais qu’il n’a pas encore exprimé tout son potentiel dans un grand team.